Coup d’un soir à 30 ans, est-ce dépassé ?

Très en vogue, glamourisé par le cinéma et la télévision, le coup d’un soir est comme un passage obligé. En soirée, on vous rit au nez si vous n’avez pas une blague de cul à raconter.

Avant internet et les réseaux sociaux, les rencontres se faisaient dans les bars, parcs publics et d’autres lieux prédisposés à la drague. Il fallait faire preuve d’ingéniosité pour accoster quelqu’un, discuter de la pluie et du beau temps pour espérer arriver à conclure. L’arrivée d’internet a grandement facilité les choses.

Aujourd’hui, tout est construit pour favoriser les coups d’un soir. Une multitude d’applications ont vu le jour, permettant aux intéressés de se créer un profil, ensuite de choisir la personne et le type de rencontre souhaité. Attention, ici, nous ne parlons pas d’escorting qui est un autre type de rencontre où l’argent et des faveurs entrent en ligne de compte. Nous parlons de rencontres entre adultes consentants pour une histoire d’un soir, sans lendemain.

Nous savons, pour la plupart d’entre-nous, comment se déroule ce genre de rencontre. Nous sortons pour boire un verre, en sachant pertinemment que c’est un prétexte pour aller coucher ensemble quelques minutes plus tard. Certaines fois, le prétexte du verre ne tient pas. Pour ceux qui sont préssés et qui veulent tout et tout de suite, la rencontre se fait autrement.

Tout en prenant mes précautions, j’étais un habitué du sexe sans lendemain. Ces rencontres m’ont permise de découvrir ma sexualité, de faire la différence entre ce que j’aime et ce que j’aime pas. De voir les limites du consentement, les limites entre fantasmes et réalités. Sans prétention, la vingtaine sert un peu à cela, se découvrir dans sa compléxité. Tant mieux pour tout ceux et celles qui ont rencontré la bonne personne dès la première rencontre et qui se sont mariés avec lui ou elle.

Le but de ce texte n’est pas de pointer du doigt ou de faire culpabiliser. Nous vivons, heureusement, dans un ére où nous pouvons assumer nos désis sexuels et nos fantasmes, dans la mesure où ne faisons pas de mal aux autres et respectons nos limites.

Pour ma part, une rencontre d’un soir s’est transformé en une belle relation de 3 ans.

Auteur : 30 ans et +